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Billet d’humeur, non à l’austérité !

Il n’y aurait plus d’argent public !! Sans blague !

Le projet de budget pour 2017 prévoit d’augmenter les moyens des ministères en charge de l’emploi, de la sécurité et de l’éducation, compensés en partie par des efforts au niveau de l’économie et des finances, a annoncé le secrétaire d’État au Budget Christian Eckert.
Pour le ministère des finances :
baisse du budget de 165 millions d’€uros
baisse des effectifs de 1512 emplois : c’est moins que les années précédentes, officiellement au nom du renforcement des moyens de la lutte antiterroriste et de la préparation du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu.
Après des années de baisse des effectifs au ministère en général et dans la DGFIP en particulier, 1512 suppressions d’emplois supplémentaires, c’est inacceptable !
Les services sont exsangues, les missions ne sont plus correctement faites, les conditions de travail sont plus dégradées que jamais.

Ce que ne nous dit pas le gouvernement, c’est qu’il a des moyens disponibles pour certains, notamment les entreprises et c’est inscrit dans le PLF 2017 :
33Mds € en 2016, environ 41Mds € pour 2017 et autant par an jusqu’en 2020 d’allègements de la fiscalité et de cotisations sociales au nom du pacte de responsabilité et de solidarité avec le CICE pour les entreprises.
Il s’agirait d’un plan qui devrait créer 500 000 emplois d’ici 2020 (cela représente 300 000 € de deniers public donnés aux entreprises pour 1 emploi annoncé ...)
Le MEDEF principal signataire du pacte de responsabilité avait promis la création d’1 million d’emplois. Aujourd’hui il n’arbore plus son pin’s "1 million d’emplois" : déjà 500 000 emplois perdus sur ses promesses revues à la baisse !
Combien d’emplois seront réellement créés d’ici 2020 ?
Ce gouvernement croit encore aux promesses des syndicats patronaux et continu de dilapider notre argent public , c’est scandaleux ! Pourtant il y a des besoins sociaux à satisfaire rapidement, l’hôpital public, les logements sociaux, les écoles et la revalorisation des minima sociaux, ...
Dans ce domaine là encore, le gouvernement parle de revoir tous les minima sociaux pour n’en faire qu’un. Ce revenu devrait se situer autour de 400 € par mois, alors que le seuil de pauvreté reconnu par l’INSEE est de 1002 € par mois (source 2014). Aujourd’hui, 14,2 % des français vivent déjà en dessous de ce seuil !
Qui pourra donc vivre ou survivre avec 400 € par mois ? Les associations caritatives auront malheureusement toujours un rôle important dans la vie de bon nombres de privés d’emplois, de retraités et même de travailleurs précaires.

Ce ne sont pas les dernières propositions en matière de baisses d’impôt sur les revenus pour les particuliers qui seront de nature à sortir les plus pauvres de cette extrême précarité. Pour les autres qui payent de l’impôts les réductions annoncées seront minimes et n’auront que peu d’impact sur leur pouvoir d’achat. A titre d’exemple : un salarié qui perçoit 1700 € net par mois, bénéficiera d’un allègement d’impôt de 16 € par mois.

Pour la CGT ces propositions sont indignes et n’augurent rien de meilleur pour l’avenir si les français laissent faire....
Avec la CGT prenez votre destin en main !

Article publié le 20 septembre 2016.


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